Dans le cadre d’un rapport de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) présenté à la Chambre des représentants des indicateurs révélateurs ont été fournis sur la nature des crimes et délits commis.
Ainsi le nombre de détenus écopant une peine d’emprisonnement pour trafic de drogue arrivent en première position avec un total de 28.154 personnes, soit une part de 31,65% de la population carcérale qui est de 88.660.
Cette catégorie de détenus présente également le plus fort taux de récidive. La plupart des dealers ont été condamnés à plusieurs reprises.
La délinquance financière vient en deuxième position. Les détenus pour ce genre de délits ou crimes sont au nombre de 22.984, soit 26%.
Les agressions contre les personnes concernent 14.700 détenus, soit une part de 16,52%. Quant aux crimes relatifs à l’ordre public, iles impliquent 11.020 prisonniers, soit un taux de 12,39%. Les détenus de mœurs ou atteinte à la famille sont 8211 personnes, soit 9,23%. 3891 ont purgé des peines privatives de liberté pour des délits ou crimes divers.
Il faut noter que l’orientation du secteur de la justice vers la voie digitale a permis de réduire la lenteur en matière de traitement des dossiers et devrait compléter le manque à gagner lié à l’insuffisance de l’effectif dédié au secteur.
Les jugements à distance ont fait leur preuve lors de la période du confinement surtout pour les petits délits. Les détenus ont pu préserver tous leurs droits et ont eu un procès équitable.
La dématérialisation a permis de réduire les coûts et rendre la Justice plus efficace et assurer plus de sécurité et éviter les déplacements fréquents des accusés vers les tribunaux.
